J’ai toujours préféré les questions aux réponses.
Nous le savons, au moins depuis le Covid, la vie n’est qu’incertitude.
A supposer qu’elle puisse un jour l’être, aucune réponse n’est définitive et la science avance de cette façon depuis toujours. La vérité d’un jour n’a de validité que jusque la prochaine avancée, la prochaine découverte, la prochaine hypothèse invalidant la précédente.
Il devrait en être ainsi de nos affirmations et de nos opinions.
Nous somme prisonniers de nos opinions et des idées que nous nous faisons des opinions des autres. Ne nous enfermons pas dans nos certitudes de détenir la vérité, car nous en détenons tous une bribe. Ne stigmatisons pas ceux qui ne pensent pas comme nous. Ne pensons pas que ceux qui ne votent pas comme nous sont des crétins qui se font manipuler par d’habiles conteurs.
Le vote de contestation, comme son nom l’indique, implique de la colère, de la rage et du découragement qu’il convient de mieux interroger le « pourquoi » et son origine. Pour réussir à convaincre mon voisin, mon collègue ou quiconque à voter autrement, il faut se plonger dans les classiques d’Hannah Arendt, les analyses sociologiques de tous bords et peut-être surtout et avant out de poser de véritables échanges avec l’autre. En toute bienveillance. Sans l’interrompre, sans chercher à le convaincre, mais juste à le comprendre. Ce n’est pas facile. C’est essentiel.
Nous sommes, tous comme ce lapin pris dans la lumière des phares au milieu de la route, aveuglés par une pseudo réalité qu’on nous impose et que nous prenons pour la vérité.
Et bien non, nous avons toujours la possibilité de faire un bond de côté et le devoir d’y accompagner l’autre avant qu’il ne soit trop tard.
Sur les côtés, nous verrons qu’il y a des hommes, des femmes, des élus, des structures de tous types qui œuvrent au quotidien, non seulement à rendre le quotidien possible et meilleur, mais dont le travail, les idées et l’énergie permettent de repenser le modèle. Notre modèle de ce qui fait société.
Sans idéalisme démesuré, sans naïveté non plus, mais avec force et conviction.
A tous ceux qui luttent pour plus de liens, plus de partage et plus de démocratie pour plus de bien être à chacun, je souhaite encore plus de force et de conviction pour redonner des perspectives réalistes dans l’intérêt général.
Parce que nous n’avons pas le choix pour les générations futures.
Pour nos enfants, en ce jour de Fête des Pères ❤️
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