Nous l’avons vu pendant la parenthèse enchantée des JO : nous pouvons penser autrement. A l’unisson et positivement.
Mais, comme penser autrement ne veut pas dire arrêter de penser, produire et consommer autrement ne veut pas dire arrêter de produire et consommer. De même, faire société autrement, signifie qu’il y a d’autres façons de vivre ensemble, qu’il y a d’autres façons de penser le fonctionnement et la gouvernance sur un territoire.
Une maturité sociétale bien réelle
Parce qu’il est dans la nature de chaque être humain de donner du sens à ce qu’il fait, il convient de repenser notre façon de vivre au travail, mais aussi hors travail. Les fortes aspirations de changement manifestées dans la rue ou dans les urnes témoignent d’une maturité sociétale qui ne demande qu’à se canaliser dans des projets à l’échelle territoriale. Pour peu que les animateurs locaux sachent les structurer autour des réels besoins et attentes des parties prenantes, en mobilisant les énergies et les ressources nécessaires à leur émergence puis à leur réalisation. C’est déjà le cas dans un certain nombre de villes et villages, comme je le constate avec joie chaque jour.
Cependant, en période de restriction budgétaire, l’heure est – et sera, de plus en plus, à l’optimisation des ressources et au développement de la notion de « communs », qu’ils soient matériels (foncier, eau, immobilier, etc.) ou immatériels (talents, innovation…).
Cette idée de « communs » permet de développer les liens sociaux, ciment d’une communauté et clé de voûte de toute cohésion territoriale. Plus inclusif, plus solidaire et plus résilient, le territoire devient le terreau propice à l’émergence du bien-être et de la qualité de vie recherchés par tous aujourd’hui.
Repenser le rôle de l’économie dans nos vies
Mais réinventer le territoire nécessite de repenser la place qu’on donne à l’économie dans nos vies et les objectifs qu’on souhaite lui assigner.
Si l’humain est fait pour travailler, il est aussi dans sa nature profonde de vouloir apprendre, s’amuser, se cultiver… Plus fondamentalement encore, il lui est indispensable d’être en liens. Avec lui-même, avec les autres et avec son environnement ; comme tant d’écoles philosophiques et spirituelles nous l’enseignent depuis plus de 4000 ans.
Repenser l’économie sur un territoire pourrait consister « simplement » à favoriser l’environnement permettant à tous ses protagonistes – entreprises, artisans, salariés, citoyens, acteurs publics, etc. de s’inscrire dans la cité, de renforcer le tissu social et contribuer au bien commun (même partiellement), par les biens, les services et les richesses qu’ils créent.
Un effet vertueux et contagieux pour tous…et pour chacun
Outre l’effet « vertueux et contagieux » que cela aurait, passer chaque mission, chaque action, chaque délibération, chaque investissement au crible de cette philosophie, influerait immanquablement, non seulement sur l’attractivité du territoire, mais plus globalement sur le bien-être de tous.
Sachant à quel point les enjeux de santé et d’éducation seront centraux pour le futur de notre société et les effets qu’auraient une telle démarche sur les populations, penser autrement le rôle que l’on souhaite assigner à l’économie ne doit plus être une utopie, mais une impérative nécessité.
Avec expérience, souplesse et bienveillance, nous accompagnons les territoires dans cette démarche en 4 étapes centrées sur l’utilisation de la data et de l’intelligence partagée.
Parlons nous!
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